Le commissariat général au
développement durable a rendu publique une
étude réalisée auprès d’un panel de
consommateurs français et, dont l’objectif
était de mesurer l’impact des émissions de gaz
à effet de serre d’un panier constitué de 16%
d’achats réguliers (alimentation, hygiène,
parfumerie).
Ces achats représentent un poids global de
700kgs/an/hab et une émission globale de 1,4 t
équivalent co2/an qui varie de façon sensible
selon que l’on est ouvrier ou cadre, la courbe
du coût du panier étant inversement
proportionnelle à celle du taux d’émissions.
C'est le mode de consommation (frais ou
surgelé, cuisinés ou crus) qui explique pour
partie ces différences... Cette étude
nous enseigne entre autre que, alors que la
viande représente 8% du poids du panier et 23%
des dépenses, elle contribue pour environ 1/3
aux émissions de gaz à effet de serre, alors
que les fruits et légumes coûtent 20% pour
un équivalent co2 de 7%.
Ces mauvais chiffres concernant la
consommation de viande renvoient aux modes de
production. Ce qui est en cause, ce n'est pas
la production à l’herbe mais la méthode
intensive, en claustration avec une nourriture
constituée de maïs et soja. L’impact des
pesticides utilisés ainsi que la déforestation
et l’épandage de fumier rend cette pratique
d’élevage peu durable.
Pour atteindre une baisse de 50 % d'émission
de gaz à effet de serre comme le supposent
plusieurs scénarios, il apparaît dès lors très
raisonnable d’anticiper et de privilégier la
viande produite de façon extensive dans les
milieux fragiles ou zones herbagères.
Lien pour cette étude :
developpement-durable.gouv.fr