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OGM : la
contestation change de camp
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NEWSLETTER de
l'association BRETAGNE
ECOLOGIE - 5 octobre
2012
Il était prévisible
que la publication des
résultats de
l’étude du Pr
Gilles-Eric Seralini
allait provoquer une
levée de boucliers
de la part des pro-OGM.
C’est chose faite avec une
tribune parue dans le
journal Marianne,
signée par 40
scientifiques de
renommée
internationale (ce qui
bien entendu valide leur
bien-fondé).
Ces femmes et hommes
savants nous font part de
leur colère de voir
sur-médiatisés
des résultats issus
d’une étude
financée par la
grande distribution et
bien entendu contestable.
Mais que ne lance-t-ils
pas, eux même une
étude scientifique
indépendante ?
Une fois de plus le risque
est grand de voir le
débat se concentrer
uniquement sur le risque
sanitaire en occultant les
risques éthiques
liés à
l’appropriation du vivant
et la dépendance,
mais aussi aux risques
agronomiques et
alimentaires liés
au manque de
diversité des
espèces
cultivées.
Parmi les signataires de
cette tribune, on retrouve
des chercheurs de l’INRA
(Institut National de la
Recherche Agronomique)
alors que certains de
leurs collègues,
soucieux de prendre en
compte les fondamentaux de
l’agronomie,
consacrent leurs travaux
à la recherche de
solutions pour allier
autonomie et
progrès au travers
des rotations et à
une moindre
dépendance à
la chimie. (en
savoir plus)
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Sanofi, ça suffit ! |
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La direction du premier groupe pharmaceutique
nous dévoile son haut niveau
d’intégrité scientifique,
commerciale et personnelle ( www.sanofi.com).
Avec un bénéfice de 9 milliards
d’euros, dont près de la moitié
redistribués aux actionnaires, le
troisième bénéficiaire du
CAC 40 envisage une réorganisation de ses
activités (comprenez diminution de la
masse salariale).
Il s’agit
particulièrement de supprimer des
emplois dans le secteur de la recherche. Mais
que tout le monde se rassure, alors que cet
été les syndicats
prévoyaient entre 1200 et 2500
suppressions, ce chiffre n’est plus que 900
aujourd’hui.
Petite anecdote : le 27 juillet de cette
année, le président des
opérations globales du groupe a
levé des stocks options au prix convenu
de 55,74€ pour les revendre dans la
journée au prix de 64,32€, soit un peu
plus de 540.000 € de bénéfice
dans la journée. Mais il n’y a pas de
quoi fouetter un chat, cela ne
représente qu’une semaine de salaire de
900 chercheurs !
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Brennilis :
démantèlement retardé |
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Quand
les écologistes disent que le
démantèlement des centrales
nucléaire constitue un métier
d’avenir, ils n’exagèrent pas : le
travail est devant nous.
Pour preuve, le nouveau retard pris dans la
déconstruction de la centrale de
Brennilis. On croyait qu’à l’horizon
2020, voire 2025, s’en serait fini. Mais suite
au recours en justice d’un exploitant agricole
concerné par le futur site de stockage,
près de Lyon, la procédure est
encore retardée.
Concrètement, cela veut dire
qu’aujourd’hui, aucun site ne peut accueillir
des déchets hautement radioactifs. Seuls
les déchets faiblement radioactifs
peuvent être évacués :
plusieurs milliers de tonnes quand même.
C’est toujours cela de pris.
Le coût de ce nouveau retard n’est pas
connu, mais la facture devrait s’alourdir. A
l’époque de la construction de la
centrale de Brennilis, l’écotaxe
n’existait pas encore. Le retraitement
n’était pas compris dans le coût
d’achat.
"Nous ne recevons pas la terre en
héritage de nos parents, nous
l'empruntons à nos enfants". La maxime
est maintenant connues par tous. Pour ce qui
concerne la terre de Brennilis, il serait
intéressant de commencer par annuler la
dette.
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