Bretagne Ecologie
Lettre d'information de l'association Bretagne Écologie
Lettre n° 39
  15 mai 2013


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NDDL 11 mai 2013




NEWSLETTER de l'association BRETAGNE ECOLOGIE - 15 mai 2013 25 km de chaîne humaine... NEWSLETTER de l'association BRETAGNE ECOLOGIE - 23 mars 2013
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NEWSLETTER de l'association BRETAGNE ECOLOGIE - 25 janvier 2013

.... pour dire et redire non à l'aéroport du Grand Ouest, Bretagne Ecologie était dans la chaîne

Le rassemblement à Notre-Dame-des-Landes du samedi 11 mai 2013 a été un véritable succès, fort en nombre et en diversité. La chaîne citoyenne était composée de personnes venant de tous les horizons, de tous les milieux et de tous les âges. Tout le monde marchait dans la même direction et le même but, chacun avec son combat à défendre : préservation des terres agricoles, défense de l'environnement, refus de l'économie de marché, ras-le-bol des projets pharaoniques, coûteux et qui ne bénéficient réellement qu'aux actionnaires, pour une reconversion écologique de notre société, etc.

La mobilisation a été forte. Elle s'est déroulée dans le calme mais dans la détermination : le projet d'aéroport Notre-Dame-des-Landes doit être abandonné ! Véritable épine dans le pied du gouvernement, ce projet n'a plus aucun sens. Un grand projet du passé sans aucune vision de l'avenir ! dépassé, ringard, inutile, coûteux, destructeur... on ne se lassera jamais de le rappeler, tant qu'il le faudra.

Retrouvez les photos de la journée prises par Bretagne Ecologie

  l'émiss
Happy (?) birthday Mister President

Il y a un an, François Hollande prenait ses fonctions à l'Elysée. C'était alors une victoire pour la gauche et pour l'écologie il y avait un peu d'espoir. Le programme du candidat Hollande manquait d'ambition dans ce domaine mais il n'était pas sans quelques propositions qui permettaient en effet d'espérer... au moins un peu.

Qu'en est-il au bout d'un an ? L'ambition ne grandit pas et les actes peinent à être posés. Pourtant le ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, n'a pas l'air de chômer. Il prend des mesures et ouvre des chantiers, en vue d'objectifs clairs : débat national de la transition énergétique, exemplarité de la France en matière de reconquête de la biodiversité, prévention des risques sanitaires environnementaux, financement de la transition et fiscalité écologique, amélioration de la gouvernance environnementale... Oui, mais l'écologie semble s'arrêter aux portes du MEDDE, et ce malgré la lettre de cadrage pour la transition écologique envoyée à chaque ministère par le Premier ministre. Pas de vision transversale ni de vision prospective. Le lien entre crise économique, crise sociale et crise environnementale, énergétique, climatique n'est toujours pas fait, toujours pas entendu.

Alors de l'écologie, le président Hollande et son gouvernement en font un peu mais pas trop. Un peu parce que c'est bien, pas trop parce que trop de lignes seraient à bouger. Peut-être devraient-ils commencer par se libérer de leurs lourds boulets, comme celui de Notre-Dame-des-Landes, le pas plus léger, ils pourraient alors engager de véritables transitions.


Les interdictions de fracturation hydraulique menacées

La France a interdit, en juin 2011, la fracturation hydraulique, technique d'extraction du gaz de schiste, au nom des trop grands risques encourus pour l'environnement. Ailleurs en Europe, quand la fracturation hydraulique n'est pas interdite comme en France, elle fait l'objet de moratoires empêchant ou suspendant l'exploitation du gaz de schiste. Aujourd'hui, aucun consensus politique n'a été trouvé au sein de l'Union Européenne sur la question d'exploitation (et de la méthode de fracturation hydraulique) du gaz de schiste. Il appartient donc à chaque Etat membre de se positionner et légiférer sur cette question. Mais un accord commercial entre l’Union Européenne et le Canada pourrait mettre en péril la capacité des gouvernements à réglementer ou interdire la fracturation hydraulique.

Un document d'information* établi par le Corporate Europe Observatory, le Conseil des Canadiens et le Transnational Institute révèle que l'accord de libre échange actuellement en cours de négociation entre l'Union Européenne et le Canada (L’ AECG : accord économique et commercial global) permettrait aux grandes firmes de l'énergie de passer outre les interdictions et moratoires pris par les États. En effet, dans cet accord, une disposition visant à protéger les investissements financiers des sociétés, permettrait aux compagnies pétrolières et minières « ayant un bureau au Canada de contester les interdictions de fracturation, les moratoires et les normes environnementales concernant les sites de fracturation au sein de l'UE », explique le document. L'accord pourrait également ouvrir la voie aux versements de dédommagements à ces sociétés par les contribuables européens, au nom du droit des investisseurs.

Allons-nous assister à l'ouverture d'un droit à polluer, d'un droit aux profits au mépris de la protection de l'environnement, que celle-ci fasse l'objet de lois ou non ? Quand « les droits des investisseurs ont préséance sur la démocratie », il relève du droit de chacun de dire NON !


* "Le droit de dire non : L’accord commercial entre le Canada et l’Union Européenne menace les interdictions de la fracturation hydraulique"


A lire également, Gaz de schiste : de la catastrophe écologique au mirage énergétique, second ouvrage sur le sujet de Marine Jobert et François Veillerette, publié en avril 2013. Marine Jobert, a notamment expliqué, que, en s'en tenant à un cadre théorique, « si les Etats-Unis veulent d'ici 2030 arriver à atteindre l'autonomie énergétique, il faudrait selon l'AEI qu'ils forent 1,7 million de puits d'ici 2030. Ça implique un puits toutes les huit minutes »





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NEWSLETTER de l'association BRETAGNE ECOLOGIE - 8 mars 2012