Bretagne Ecologie
Lettre d'information de l'association Bretagne Écologie
Lettre n° 40
  18 juillet 2013


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hermine




Moi, Président, il n'y aura pas de gaz de schiste
kjgkgjil

erratum NEWSLETTER de l'association BRETAGNE ECOLOGIE - 18 juillet 2013

Salué par les industriels et décrié par les ONG, le rapport d'étape de l'OPECST (Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques)* sur "les techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour l'exploration et l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels", publié début juin, avait fait réagir. Le Sénat souhaitait une étude sur les alternatives à la fracturation hydraulique, demande à laquelle le rapport répondait, en partie, en redonnant toute sa place à la fracturation en question ! Oui, car aujourd'hui il existerait des pratiques vertueuses et respectueuses de l'environnement, car les sous-sols de la France regorgeraient de gaz de schiste et que l'on serait bien sot de s'en priver...

Dessinant une bien belle image, confiante et ambitieuse, du gaz de schiste, le rapport expliquait que l'exploitation de ces hydrocarbures non conventionnels  (HNC)  « ne différerait pas la transition énergétique, mais substituerait une ressource produite sur le sol national à une ressource importée coûteuse en déficit commercial, manque à gagner fiscal, emplois et pouvoir d’achat » et tout ça pourrait à la fois réduire la facture énergétique, permettre de financer les énergies renouvelables et réduire la part du nucléaire ! Les HNC, une solution miracle donc !

On espère du gouvernement qu'il ne reviendra pas, malgré la pression des lobbies, sur l'interdiction d'exploration du gaz de schiste et que la loi du 13 juillet 2011, elle, ne sera pas déclarée anticonstitutionnelle. Cette dernière, en effet, fait actuellement l'objet d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC). Le rapport qui indique que « la fracturation hydraulique est utilisée en géothermie » n'est pas le seul à y trouver là un argument pro-exploitation gaz de schiste.

La Schuepbach Energy, société texane qui a vu deux de ses permis abrogés, le dénonce aussi : « la loi méconnaît le principe d'égalité dès lors que cette technique est admise en géothermie ». Le tribunal administratif de Cergy Pontoise, auprès duquel un recours a été déposé par la société américaine,  a renvoyé devant le Conseil d'Etat une QPC.

Les acteurs de la géothermie répondent de leur côté que la méthode qu'ils utilisent dite de « stimulation hydraulique » est différente de celle de la fracturation : moins d'eau, moins d'additif, etc. Différente mais suffisamment proche pour que les pétroliers voient dans cette brèche juridique une issue qui pourrait être en leur faveur.

Bref, tout est-il encore possible pour le gaz de schiste ? Réfléchir encore à la façon dont on pourrait jouir de cette HNC c'est user d'énergies et de réflexions pour maintenir en l'état un modèle sur le déclin et sans avenir alors qu'il en est un autre à faire émerger : un nouveau, soutenable et responsable, et c'est là qu'il y a besoin d'ambition et de confiance politique.

*lire sur le sujet, la Newsletter du 8 février 2013
  l'émiss
Le coût du nucléaire... petit rappel

A partir du mois d’août, la facture d’électricité payée par les ménages va s’alourdir de 5%. Il est déjà prévu qu’elle connaîtra une autre hausse de 5 % dans un an.

La part du nucléaire pèse de plus en plus lourd dans les comptes des clients : 25 % aujourd’hui mais la proportion va croître de façon très rapide dans les prochaines années. Les centrales existantes, dont la moyenne d’âge dépasse 25 ans, nécessitent de lourds investissements. Dans la période récente, le coût de leur entretien progresse de 22 % par an. Quant à la future centrale toute neuve de Flamanville, son devis est passé de 3 à 8,5 milliards d’euros.

Bref, le prix du mégawattheure d’électricité nucléaire qui coûtait 31 euros en 2011 pourrait atteindre les 60 euros plus vite qu’on ne le pense.

A cette coquette somme, il conviendrait d’ajouter les coûts de démantèlement qui sont totalement sous-estimés et pour lesquels très peu de réserves ont été constituées par l’opérateur. La seule référence, si l’on peut dire, que nous puissions avoir vient de l’exemple de Brennelis, arrêtée depuis 1985 et toujours en cours de démantèlement. En 2005, la Cours des comptes évaluait les opérations à 482 millions d’euros, aujourd’hui le chiffre dépasserait 2 milliards.

C’est évidemment sur les tarifs d’électricité que se répercutera fatalement l’augmentation des coûts et c’est évidemment sur les ménages les plus fragiles, ceux qui n’ont pas d’autre chauffage que l’électrique, que pèseront d’avantage les nouveaux efforts imposés.

Les efforts des collectivités et notamment de la Bretagne pour contribuer à la réduction de la consommation et de l’électricité comme mode de chauffage sont donc totalement justifiés et constituent les véritables investissements d’avenir.


Les professionnels votent OUI pour la ouate de cellulose

Après une série de retournements des normes concernant la fabrication et la pose de la ouate de cellulose, la Commission Chargée de Formuler les Avis Techniques (CCFAT) a dit OUI à la Ouate de cellulose !

Le 18 juin, la CCFAT a donné son accord pour le renouvellement des Avis Techniques des ouates de cellulose protégée avec la formulation la plus utilisée en Europe, avec sel de bore.

En outre, en janvier 2013, l’Agence Qualité Construction avait mis en observation la ouate de cellulose. La mise en cause ne portait pas sur le produit mais sur sa pose ou sur les interventions ultérieures dans le bâtiment. En effet, dans certains cas, les règles élémentaires n’étaient pas respectées. L'Agence Qualité Construction (AQC) a heureusement confirmé sa confiance dans les produits fabriqués par les membres de l'ECIMA (organisation professionnelle des fabricants de Ouate de Cellulose). Les actions menées ces derniers mois par le syndicat pour sensibiliser les utilisateurs au respect des règles de pose ont été appréciées par l'AQC.

Ces décisions interviennent après une longue période d’incertitude qui faisait peser des menaces très lourdes sur les fabricants.

Chaque année environ 200 000 maisons sont isolées en Europe avec de la ouate de cellulose. Des écoles, des casernes de pompiers, des hôpitaux sont des exemples de bâtiments régulièrement isolés avec ce matériau reconnu des plus grands professionnels de l'isolation.

La fabrication de ce produit s’inscrit totalement dans une démarche de développement durable et constitue une activité d’avenir, porteuse d’emplois.





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NEWSLETTER de l'association BRETAGNE ECOLOGIE - 8 mars 2012