Numérique et santé
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Qui dit numérique dit connexion et qui dit
connexion dit Wifi et à ce sujet, il est
important de savoir que l'Agence Européenne de
l'Environnement, le Parlement Européen et de
nombreux médecins dans le monde ont décrit le
Wifi comme une technologie toxique. Le Conseil
de l'Europe quant à lui, préconise l'abandon
du Wi-fi dans les écoles et recommande depuis
2011 la baisse des seuils d'exposition des
antennes-relais de téléphonie mobile.
Les raisons de cette prudence résident dans le
fait que les ondes Wifi de l’ordinateur (mais
également du portable, du sans-fil DECT et du
Bluetooth) travaillent sur des bandes de
fréquences totalement différentes des ondes
radio et télévision hertziennes, car ce sont
des micro-ondes pulsées sur des très basses
fréquences.
Ainsi, c'est la nature du signal qui est
toxique et non l'intensité du Wifi, qui même à
très faible puissance, désorganise les
processus physiologiques et détruit des
structures biochimiques.
Plusieurs études ont décrit le syndrome de
l'électro-hypersensibilité (EHS) comme un
trouble neurologique sans aucun lien avec le
psychisme. Les symptômes communs sont
l'insomnie, les maux de tête, la perte de
concentration et de mémoire, les troubles
cardiaques et de l'humeur. Enfin, en 2011,
l’OMS a classé ces ondes en “cancérogène
possible”.
En conséquence, des pays comme l'Allemagne et
l'Autriche ont interdit le Wifi dans les
écoles, car les risques sur les enfants sont
les plus avérés.
Comment, dans ce contexte, évoquer le
développement du numérique sans aborder la
problématique des conditions de son
installation ? La Région Bretagne a voté, en
2011, une mesure visant à privilégier
strictement les réseaux filaires dans les
lycées publics pour la sécurité et la santé
des usagers.
Chacun peut faire cela chez soi, de sa propre
initiative et l’Association « Robin des Toits
diffuse des petites affichettes pour alerter
ses voisins.
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Quand les Kurdes
créent la démocratie moderne pour mieux résister
à Daesh
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Au début du mois de juin le Président de Turquie,
Erdogan, a été contrarié à deux reprises. Sur le
plan intérieur, il n’a pas obtenu la majorité des
2/3 qu’il espérait obtenir pour modifier la
Constitution. Il perd aussi la majorité nécessaire
pour former un gouvernement à sa botte. Sur le
plan extérieur une victoire militaire kurde, à la
frontière turco-syrienne, est venu entraver
l’intensité du trafic entre la Turquie et l’Etat
Islamique et l’infiltration des djihadistes venant
d’Europe.
A chaque fois, ce sont les organisation kurdes qui
ont contrarié les plan du dirigeant turque, à tel
point que le journal Sabah, quotidien islamiste
dirigé par le gendre d’Erdogan, affirmait en
première page que « le PYD (Parti Kurde) est plus
dangereux que Daesh » et appelait à la guerre
contre les Kurdes de Syrie.
Les forces kurdes contrôlent maintenant 400 km de
frontière avec la Turquie et ont mis en place
depuis 2011 leur projet d’autonomie. Un projet qui
a pour abition de permettre à chaque canton
d’élire des assemblées citoyennes décentralisées
et de se doter de structures de gouvernance
incluant toutes les nationalités et toutes les
religions et respectant la laïcité et l’égalité
homme/femme.
Depuis quelques jours, de nombreux observateurs
sur place se demandent si la Turquie n’aurait pas
facilité le passage de combattants djihadistes
pour qu’ils mènent une nouvelle offensive sur
Kobané et Hassaké. Les autorités turques le
récusent, évidemment. Mais les forces kurdes
affirment que les forces de Daech sont
passées par le poste frontière turc de
Mursitpinar, à quelques kilomètres à peine du
centre de Kobané.
Notre-Dame-Des-Landes
2015
11 et 12 juillet 2015
Une nouvelle fois, la Coordination des Opposants
s’adresse à toute la population de la région,
comme à tous les militants, toutes les
organisations locales, nationales… et au-delà,
engagés avec elle dans la lutte contre le projet
d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Elle les
invite à partager ce grand moment de démonstration
de vigueur, de détermination et de convivialité
qu’est notre rassemblement estival.
Un de plus ?
Non, car si nous n’avons pas encore réussi à
arracher l’abandon du projet, abandon qui serait
attesté par l’abrogation de la DUP ou le début du
réaménagement de Nantes-Atlantique, la période
actuelle, marquée par l’attente des rendus des
recours, n’a rien de passive, et nous n’avons rien
lâché sur le fond. Nous ne sommes en rien dans la
répétition rituelle d’une gentille kermesse
estivale, mais dans la volonté de renforcer encore
et encore notre solidarité et le rapport de force
pour arracher cet abandon. Chauffe la lutte !
Un de trop ?
Oui, un de trop, car le projet aurait dû être
abandonné depuis longtemps, si l’on s’en tient aux
magnifiques discours selon lesquels la France (et
ses institutions, aux différents niveaux...)
serait responsable et exemplaire dans la lutte
contre le réchauffement climatique. Ses politiques
sont en contradiction avec sa prétention à être
motrice de l’accord qui doit sortir de la
COP211 début décembre à Paris. Il est plus
que temps que les actes se conforment enfin aux
discours ! Nous l’exigerons ensemble, et notre
rassemblement sera l’un des jalons importants sur
le chemin de la COP21 : il n’y a pas de planète B
! Freinons le réchauffement climatique !
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