NEWSLETTER de
l'association BRETAGNE
ECOLOGIE - 1er
décembre 2012
« Baissons
la chaleur ».
Cette injonction ne vient
ni des écologistes
ni des associations ou ONG
environnementales mais de
le Banque mondiale qui
dans un rapport
commandé et
publié le 19
novembre dernier explique
« pourquoi il
faut absolument
éviter une
élévation de
4°C de la
température de la
planète ».
L'institution nous met en
garde et dresse les
scénarios possibles
à venir
« en l'absence
d'un changement drastique
de politique »,
avertit Dr Jim Yong Kim,
président de la
Banque mondiale.
Sécheresse,
vagues de chaleur,
cyclones, inondations,
montée des eaux...
entraînant
incendies, pertes de
récoltes,
extinctions
d'écosystèmes
coralliens... Voilà
quelques des
conséquences d'un
réchauffement de la
planète de plus de
2°C dont voici les
risques pour les
systèmes essentiels
à la vie humaine :
pénurie d'eau,
réduction du
rendement agricole,
aggravation de la
sous-nutrition et de la
mal-nutrition...
Si le
scénario
prévoit que toute
la planète sera
touchée, les
régions les plus
pauvres et les plus
vulnérables le
seront plus fortement
faute de moyens suffisants
(économiques,
institutionnels,
scientifiques et
techniques) pour
résister et
s'adapter.
Ce
rapport est une
véritable alerte
qui entend nous faire un
« choc tel
qu'il nous pousse à
agir », un
rapport qui tombe à
pic. En effet, le 26
novembre dernier s'est
ouverte la 18ème
conférence des
nations unies sur le
changement climatique
à Doha au Qatar. A
l'ordre du jour cette
année, la
finalisation de la mise en
oeuvre des accords de
Cancun de 2010, la
négociation du
futur accord de lutte
contre le changement
climatique, engageant pays
développés
et pays en
développement et la
suite à donner au
protocole de Kyoto qui
arrive à terme.
A
l'occasion de cette
18ème
conférence et
après le rapport de
la Banque mondiale,
d'autres études
alertent la
communauté
internationale notamment
sur le niveau des mers qui
augmenterait plus vite que
ne le prévoyait
l'ONU et sur
l'accentuation du
réchauffement de la
planète due
à la fonte du
permafrost qui renferme
1700 milliards de tonnes
de CO² (soit le
double de ce qui est
actuellement contenu dans
l'atmosphère). Nous
suivrons les
négociations que
nous espérons
à la hauteur de
l'urgence que nul ne peut
plus ni ignorer ni
remettre en question.
Et
pendant ce temps
là, pas
très loin
d'ici... à contre
courant
Tiens !
Et si on construisait un
nouvel aéroport
qui rendrait notre grand
ouest attractif et en
prévision de
l'accroissement du
trafic aérien. Et
bien oui, l'avion, le
kérosène,
l'or noir, l'avenir
quoi !