Quand l'Unesco, inquiet de voir un
projet éolien
affecter le paysage, a
menacé de
désinscrire le Mont
Saint-Michel de son
patrimoine mondial, cela a
fait grand bruit. L'Etat
et les régions
Bretagne et
Basse-Normandie ont pris
les devants en travaillant
notamment sur un
périmètre
d'exclusion dont
l'objectif est
de faire en sorte
qu'aucune éolienne
ne puisse être
visible depuis le Mont
classé.
De bien
grandes précautions
que l'on attendrait aussi
lorsqu'il s'agit
d'implanter des lignes
très haute tension
(THT) dont les
énormes
pylônes ne sauraient
mieux orner les paysages
de nos campagnes que les
éoliennes nos
horizons marins.
D'ailleurs, cela ne choque
visiblement ni nos
autorités publiques
ni l'organisation
internationale
compétente que,
dans une région
elle aussi classée
au patrimoine de l'Unesco,
des lignes THT soient
implantées en plein
coeur de champs (la
preuve
en images).
A
croire que les lignes
THT sont sacrées,
comme l'illustre
l'interpellation il y a
quelques jours d'un déboulonneur
de
pylône lors d'une
manifestation anti-THT,
dans la Manche,
où la
construction de la ligne
très haute
tension qui devra
acheminer
l'électricité
du réacteur de
Flamanville se
poursuit...
réacteur
dont le chantier est
interrompu pour
plusieurs mois... mais
à mon
pylône, tu ne
toucheras point !